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Mise à jour : 03-01-2024  ...
 

Les secrets de l’art d’aimer
par Erich Fromm

 

À lire: L'art d'aimer, d'Éric Fromm (Belfond, 2015)

«Les humains ont un don pour désirer ce qui leur fait le plus de mal» J.K. Rowling

Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ?

Voir aussi : genre habitat  (la maison du divorce)

 

"L’art d’aimer est le plus difficile qui soit", écrivait Erich Fromm en 1953. Dans un ouvrage éponyme resté célèbre, le psychanalyste invitait à pratiquer la discipline, la patience, la concentration ..."L’amour n’est pas un sentiment à la portée de n’importe qui." Rompant avec la vision romantique des philosophes du XIXe siècle – qui concevaient l’amour comme un affect passif, au sens où il s’emparait du sujet sans prévenir et prenait possession de lui –, le psychanalyste estimait que l’amour était une "activité". Il était "un “prendre part à” et non un “se laisser prendre" ... Pour passer maître dans l’art d’aimer, expliquait Fromm, il faut "procéder de la même manière que pour apprendre n’importe quel autre art, à savoir la musique, la peinture, la charpenterie ou l’art de la médecine". C’est-à-dire commencer par acquérir un ensemble de connaissances théoriques, puis s’attacher avec assiduité à les mettre en pratique. Selon Fromm, la plupart des candidats à l’amour commettent généralement trois erreurs. La première est de croire que "le problème essentiel de l’amour est de savoir comment être aimé alors qu’il s’agit d’apprendre à aimer". La deuxième est de "supposer que le problème de l’amour est un problème d’objet et non de faculté". La troisième, enfin, est de confondre "l’expérience initiale de “tomber” amoureux et l’état permanent d’être amoureux, ou mieux encore, de “se tenir” dans l’amour".
Source : http://www.psychologies.com/  Psychologies déc. 2015

 

Les secrets de l’art d’aimer
"L’art d’aimer est le plus difficile qui soit", écrivait Erich Fromm en 1953. Dans un ouvrage éponyme resté célèbre, le psychanalyste invitait à pratiquer la discipline, la patience, la concentration… Ses préceptes exigeants sont-ils toujours d’actualité ?

 

L’avis d’un spécialiste du couple.
Sommaire :

  • La théorie d’Erich Fromm

  • L’amour, un travail assidu ?

  • Déjouer les trois pièges

  • Pratiquer la discipline

  • Savoir se concentrer et rester seul

  • Faire preuve de patience

  • Accepter l’autre tel qu’il est

  • Avoir foi en soi

  • Le travail sur soi-même

  • Humeur : “Et si on oubliait un peu les théories !”

  • Education : comment parler d’amour aux enfants ?

La théorie d’Erich Fromm

Erich Fromm (1900-1980) en était convaincu : "L’amour n’est pas un sentiment à la portée de n’importe qui." Rompant avec la vision romantique des philosophes du XIXe siècle – qui concevaient l’amour comme un affect passif, au sens où il s’emparait du sujet sans prévenir et prenait possession de lui –, le psychanalyste estimait que l’amour était une "activité". Il était "un “prendre part à” et non un “se laisser prendre", écrivait-il. Quiconque aspirait à connaître l’amour se devait dès lors de le considérer comme un art. Plus question de s’en remettre au hasard en espérant être touché par les flèches de Cupidon. Il fallait au contraire, en adoptant une démarche volontariste, apprendre à aimer.
En 1956, Erich Fromm consacrait un ouvrage éponyme à l’Art d’aimer. Traduit en France en 1968, son texte connut un succès retentissant. Sa critique du capitalisme et du conformisme social, son invitation à une meilleure connaissance de soi ainsi que ses références à la sagesse orientale répondaient à l’air du temps. Ceux qui partaient en quête de sens du côté de Marx, de Freud, de Jung ou des ashrams de Katmandou trouvaient des réponses dans son œuvre. Passées les années "peace and love", L’Art d’aimer continue d’être publié avec une régularité rare dans le monde de l’édition. Finalement, depuis le poète latin Ovide (43 AV. J.-C. -18 AP J.-C., premier auteur de L’Art d’aimer), le désarroi face à l’amour est resté le même. Loin de prétendre donner des recettes miracles, le psychanalyste entendait plutôt signaler les écueils à éviter et suggérer des voies pour accéder à une forme d’union épanouissante, harmonieuse et durable.
Cent ans tout juste après la naissance de Fromm, le psychiatre et psychothérapeute Jacques-Antoine Malarewicz, spécialiste du couple, commente ses préceptes. Toujours d’actualité ?


L’amour, un travail assidu ?

 

Pour passer maître dans l’art d’aimer, expliquait Fromm, il faut "procéder de la même manière que pour apprendre n’importe quel autre art, à savoir la musique, la peinture, la charpenterie ou l’art de la médecine". C’est-à-dire commencer par acquérir un ensemble de connaissances théoriques, puis s’attacher avec assiduité à les mettre en pratique. Fromm avait une conception de l’art plus proche de l’artisanat ou des arts martiaux (il faisait aussi référence à l’art zen du tir à l’arc) que de l’art contemporain. Elle laissait peu de place à la fantaisie, lui préférant travail et sagesse.
 

L’avis de Jacques-Antoine Malarewicz
On ne peut comprendre cette vision élitiste de l’amour qu’en replaçant Fromm dans le contexte idéologique de son époque. Je crois, pour ma part, que l’amour n’est fort heureusement pas l’apanage d’une poignée d’érudits. Je conteste par ailleurs cette approche "techniciste" d’un sentiment, qui, par essence, échappe à la maîtrise. Si le processus amoureux relève bien d’un apprentissage, il se construit dans une dimension interpersonnelle qu’on ne retrouve pas dans la charpenterie. Impossible d’apprendre à manier son partenaire comme on le ferait d’un marteau.

 

Déjouer les trois pièges :
Selon Fromm, la plupart des candidats à l’amour commettent généralement trois erreurs. La première est de croire que "le problème essentiel de l’amour est de savoir comment être aimé alors qu’il s’agit d’apprendre à aimer". La deuxième est de "supposer que le problème de l’amour est un problème d’objet et non de faculté". La troisième, enfin, est de confondre "l’expérience initiale de “tomber” amoureux et l’état permanent d’être amoureux, ou mieux encore, de “se tenir” dans l’amour". L’engouement des premiers temps, expliquait Fromm, n’est pas assimilable à l’amour. Il n’est que le reflet de nos solitudes antérieures. Ce n’est qu’après, dans la connaissance de l’autre, que l’on peut accéder à l’amour, "qui consiste essentiellement à donner, non à recevoir".


J.-A. M. :
Fromm insiste à juste titre sur l’importance de surmonter notre narcissisme et notre besoin de dépendance pour accéder à un véritable échange. L’une des clés de la réussite amoureuse est effectivement d’admettre que l’être idéal (le "bon objet") n’existe pas, d’apprendre à composer avec ses imperfections et à travailler sur les nôtres. "Se tenir" en amour, c’est faire inlassablement ce travail. Cela dit, je constate dans ma pratique qu’il est souvent plus facile de donner que de recevoir, contrairement à ce que pensait Fromm. Car donner, c’est mettre l’autre en dette, donc prendre le contrôle de la situation. Recevoir, en revanche, c’est s’engager véritablement, accepter d’être en dette par rapport à l’autre. Au fond, en soulignant l’importance du don, Fromm incitait ses lecteurs à se défaire de leur égoïsme et délimitait le territoire de l’amour. Donner "de sa puissance et de sa vitalité", donner "de sa joie, de son intérêt, de sa compréhension, de son savoir", tel devenait le sens de l’amour.

Pratiquer la discipline
Fromm estimait qu’avant d’apprendre un art, il fallait au préalable "apprendre beaucoup d’autres choses, et souvent sans connexion apparente, avant de se lancer dans l’art lui-même". Le but : devenir soi-même "un instrument dans la pratique de l’art". "Se lever à heure fixe ; consacrer une part régulière de son temps à des activités telles que la méditation, la lecture, l’audition de la musique, la marche ; ne pas s’évader, du moins au-delà d’un certain minimum, dans des distractions telles qu’histoires et films à mystère ; ne pas trop manger ni boire" constituaient pour le psychanalyste des principes si évidents qu’il devait trouver superflu d’expliquer en quoi ces règles étaient favorables à l’expérience amoureuse…


J.-A. M. : Quelle austérité dans ces propos ! Une prescription pour soigner le cholestérol ne serait pas très différente. A moins qu’il ne s’agisse de recommandations pour se livrer à l’amour physique ? De la discipline, il en faut certainement en amour. Mais je la situerais ailleurs, dans une vigilance constante à l’égard de l’autre. Se rappeler chaque matin que rien n’est acquis, qu’il faut sans relâche continuer de séduire son partenaire. L’écouter, donner tendresse et proximité nécessitent quelques efforts.


Savoir se concentrer et rester seul
Fromm suggérait aussi de s’adonner à la concentration. "Apprendre à rester seul avec soi-même, sans lire, sans écouter la radio, sans fumer ni boire", pratiquer régulièrement des exercices de relaxation et de respiration, telles étaient ses recommandations.


J.-A. M. :  J’aime l’idée d’apprendre à être seul pour ne pas investir son partenaire comme une béquille. Mais il me semble qu’il y a d’autres façons d’apprendre à être seul qu’en étant confronté à une réelle solitude physique. On apprend l’autonomie dans la réalisation de soi par le travail, dans le fait de devenir parent, d’être responsable en face de son enfant, de se dégager des valeurs qui étaient celles de nos parents. L’apprentissage de l’autonomie passe sans doute davantage par la prise de responsabilités et l’introspection que par la simple concentration.

Faire preuve de patience
"Que ne réaliserait la personne en croissance si elle avait la patience d’un enfant dans les quêtes qui lui sont importantes !" s’exclamait Fromm. Comme l’enfant qui tombe sans cesse et malgré tout poursuit ses tentatives jusqu’à ce qu’il marche enfin, celui qui s’engage dans l’apprentissage d’un art doit s’attendre à échouer de nombreuses fois avant de progresser. "Si l’on méconnaît que chaque chose a son temps, et si l’on veut forcer les choses, jamais on ne réussira", ajoutait l’auteur.

J.-A. M. : Chacun sait en effet qu’une relation amoureuse n’est pas d’emblée harmonieuse et qu’elle peut ne pas l’être constamment. Le couple est dans une construction et une reconstruction permanente. Il y a sans cesse des points de divergence, il faut apprendre à trouver des compromis sans se décourager.

Accepter l’autre tel qu’il est
Aimer son partenaire, c’était, selon Fromm, faire preuve de sollicitude (avoir le souci de sa vie et de sa croissance), de responsabilité (être prêt à répondre à ses besoins) et de respect (être capable de le percevoir comme une individualité unique et d’œuvrer pour qu’il s’épanouisse selon ses propres voies). La condition de l’amour véritable était donc de lutter contre l’orientation narcissique qui nous pousse à percevoir l’autre au travers de nos propres désirs ou de nos craintes. Toujours selon lui, on pouvait, "en cultivant l’humilité, l’objectivité et la raison", parvenir à connaître l’autre tel qu’il est réellement.
J.-A. M. : A mon sens, l’objectivité est un leurre. Il faut bien sûr s’efforcer de connaître l’autre et de l’accepter tel qu’il est. Mais à condition d’admettre également que nous ne pouvons pas totalement le connaître. Il n’y a rien de pire que d’être persuadé de connaître l’autre. Ce postulat nous empêche de le voir évoluer et rompt le fil de la communication.

Avoir foi en soi
"Ce qui importe, c’est d’avoir foi dans son propre amour, dans son pouvoir de susciter l’amour chez les autres et dans sa stabilité." Avoir la foi signifie également pour Fromm avoir foi en l’autre, être certain de "l’inaltérabilité de ses attitudes fondamentales" et croire en ses "virtualités". Selon l’auteur, le fondement de la foi est la productivité. Il faut "avoir expérimenté sa propre capacité de croissance pour croire en celle de l’autre", expliquait-il. La foi nécessite du courage, ajoutait-il enfin. Car, en amour, il faut accepter de prendre des risques, de connaître la souffrance et les désillusions. Or si "notre peur consciente est de ne pas être aimé, notre peur, réelle, inconsciente, est d’aimer".

J.-A. M. : J’approuve totalement. Aujourd’hui, on parlerait moins de foi que de confiance en soi (et en l’autre) ou d’estime de soi, mais le fond du problème est le même. Quand on s’engage dans une relation amoureuse, il faut surmonter la peur de l’abandon, prendre le risque d’aimer et de perdre cet amour. C’est bien souvent la peur anticipée de l’échec qui fait que l’on ne s’engage pas.

Le travail sur soi-même
Si l’on en croit Fromm, ce n’est qu’au prix d’un long travail sur soi-même avant de rencontrer son partenaire, au prix d’un don total de soi dans la relation, que l’on peut accéder à un amour accompli. "L’amour n’est possible que si deux personnes communiquent entre elles à partir du centre de leur existence", résumait-il. C’est alors qu’elles se rejoignent et "ne font qu’un l’une avec l’autre en ne faisant qu’un avec elle-même". "Ne faire qu’un, oui, mais lequel ?" aurait répondu Oscar Wilde. "Le pari de l’amour est sans doute de parvenir à rester deux quand bien même on s’unit", observe Jacques-Antoine Malarewicz. Et de conclure avec un clin d’œil : "Ne pensez-vous pas qu’en amour comme en art, c’est aussi la spontanéité qui crée le talent ?"

Humeur : “Et si on oubliait un peu les théories !”

Chère Irina,
Il faut que je te raconte. Hier, j’ai commis un acte insensé. De ceux que j’aurais crus impossibles il y a une dizaine d’années. Tu te rappelles de ma doc ès amours ? Le Manuel de survie des premiers jours à deux, tome I, Neuf Erreurs fatales en amour, Etes-vous vraiment épanouie au lit ? et ma compil’ des articles phares de Marie-Belle… Eh bien figure-toi que j’ai tout abandonné sur le trottoir… avec d’autres "encombrants". Tu sursautes, sans doute. C’est vrai, ces textes nous ont beaucoup appris. Exemples : ne jamais engager une discussion de fond avec son élu… avant 22h 30 ; organiser régulièrement des week-ends à deux pour "redynamiser la relation" (oui, mais à Etretat, il y a deux ans, j’ai été si contrariée par une crise d’urticaire que je n’ai pratiquement pas parlé à Paul !).

Ah, la communication ! Quel chantier !

Tous ces auteurs insistaient sur un point : il fallait tout ré-apprendre : s’exprimer, écouter, surtout ne jamais couper la parole, employer le "je" au lieu du "tu", etc. Un soir, décidée à appliquer cette règle fondamentale, j’engage la conversation avec Paul. "Je me sens frustrée quand tu ne me proposes pas d’aller au concert avec toi, et d’ailleurs je ressens un sentiment d’abandon quand tu ne me parles pas pendant une heure." Comme d’habitude, il se sentait pris en faute : "Mais tu me fais des reproches !" "Non pas du tout, je te dis comment je me sens, c’est tout." "Quelle différence ?" m’asséna-t-il avant de claquer la porte.


Et la fois où j’ai voulu faire "le point" ! Enfin, l’une des nombreuses fois ! Car tous ces guides incitaient à "faire une cartographie de la relation", à "repérer les blocages" au moins une fois par semaine. Donc cette nuit-là, j’ai pris une feuille de papier et tracé deux colonnes : N pour les points négatifs chez Paul, P pour les positifs. J’étais prête à toutes les remises en question : si les N dépassaient les P, je demandais le divorce. Dans les N, j’avais écrit : "Paul est indépendant, charmeur, insouciant…" Brusquement, je me suis arrêtée : étaient-ce là des qualités ou des défauts ? Après tout, le docteur Y. soutient que "l’autonomie de chacun des partenaires est essentielle", et que "prendre la vie du bon côté s’avère toujours bénéfique"… Peut-être, mais la thérapeute Jane B. affirme, au contraire, qu’il est "fondamental de partager ses moments de loisir avec son partenaire et de rester toujours conscient du caractère “sérieux” de la relation"…

Finalement, la nausée m’a envahie. C’est alors que, prise d’une irrépressible envie d’espace, de terre vierge, j’ai décidé de faire table rase de tout ce savoir. J’avais besoin d’oublier les théories pour vivre le présent, ce grand inconnu, avec celui que j’aime. Aujourd’hui, je fais ce pari insensé : l’amour, c’est comme la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié. Je le reconnais, ces textes m’ont "reprogrammée" avec efficacité. Je sais désormais que le contraire de l’amour n’est pas la haine mais la peur, que l’autre a le droit d’être différent de moi, que je ne peux pas contrôler les déserts ou les envolées passionnelles qui ponctuent notre relation. Mais aujourd’hui, je sens que le risque, si je continue à me gaver de théories, c’est de ne plus rien me laisser ressentir.
Mais voilà que, moi aussi, je me mets à gloser. Ce doit être une maladie humaine : on parle de l’amour au lieu de le vivre ! Allez, je te quitte et je t’embrasse bien fort. J’ai rendez-vous avec Paul. Et devine quoi ? Je ne sais même pas ce qu’on va faire ! Vive le mystère de l’amour !
Pascale (Senk)

Education : comment parler d’amour aux enfants ?
Etes-vous prêt(e) pour la vie à deux ?
C’est une question qu’il faudrait poser aux poètes. Car eux seuls sans doute ont la sensibilité et la subtilité dans le rapport au langage, nécessaires pour pouvoir répondre… De toute façon, ce n’est pas par le discours que l’enfant comprend ce qu’est l’amour, mais par l’exemple de vie que lui donnent les adultes. L’idée qu’il se fait de l’amour dépend de la façon dont il les voit s’aimer et dont lui-même se sent aimé. Il s’identifie inconsciemment à ce qu’il perçoit de l’adulte, et c‘est par ce biais que l’amour deviendra pour lui synonyme de tendresse ou, au contraire, de violence. Ce que les adultes peuvent faire, c’est permettre à l’enfant de découvrir des " objets d’amour " : des gens, des animaux, des objets, du beau sous toutes ses formes. Ils peuvent aussi l’écouter quand il a besoin de parler de ce et de ceux qu’il aime. En respectant sa sensibilité et sans intrusion dans ce qu’il entend garder secret.
Et puis ils peuvent, surtout, être là le jour où l’enfant découvre que l’amour n’est pas une fleur sans épines, que l’on s’y pique parfois les doigts. C’est important un papa ou une maman qui peuvent vous rassurer quand, à la maternelle, l’élue de votre cœur regarde ailleurs… Et qui peuvent le faire sans sourire parce qu’ils ont compris qu’à 3 ans les chagrins d’amour, ça peut être aussi grave qu’à 30.


Claude Halmos

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Free Hugs ou Câlins gratuits est une expression en anglais qui signifie littéralement « étreinte gratuite » (ou « étreinte libre ») et qui désigne un mouvement consistant de la part d’un individu à proposer spontanément des accolades aux gens dans un lieu public. La personne qui propose d'offrir ces « câlins gratuits » est généralement munie d’une pancarte sur laquelle il est écrit « Free Hugs ». Depuis son lancement en 2004, ce concept, qui vise à rompre avec une certaine morosité, en particulier dans les grandes agglomérations, s’est propagé dans le monde entier.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Free_Hugs

Free Hugs Campaign
https://www.youtube.com/watch?v=vr3x_RRJdd4

... à Paris

https://www.youtube.com/watch?v=e_ce75hUagg

 

Free Hugs - Sometimes, a hug is all what we need. Free hugs is a real life controversial story of Juan Mann, A man whos sole mission was to reach out and hug a stranger to brighten up their lives. In this age of social disconnectivity and lack of human contact, the effects of the Free Hugs campaign became phenomenal.
http://www.freehugscampaign.org/

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Vivre en couple, mais chacun chez soi
Ils sont appelés VCCS (couple "vivant chacun chez soi") par les Québécois, LAT (living apart together) ("vivre ensemble séparément"), par les Anglo-Saxons. En France, l'Institut national d'études démographiques (INED) a choisi de les baptiser CNC, pour "couple non cohabitant".
http://www.habiter-autrement.org/22_sex/06_genre.htm

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Comment arrêter d'aimer quelqu'un
Il est très difficile de cesser d'aimer une personne, mais avec un effort soutenu et quelques conseils pour vous guider, c'est tout à fait réalisable. Lisez donc la suite pour apprendre à cesser d'aimer une personne ne vous aimant pas en retour, ainsi que la façon d'oublier votre ex.

Source: http://fr.wikihow.com/arr%C3%AAter-d'aimer-quelqu'un

Méthode 1 sur 2: Arrêter d'aimer quelqu’un ne vous aimant pas

1 Réduisez le contact. Si vous le pouvez, coupez tout contact avec l'objet de votre affection. Cela ne signifie pas « le faire si vous en avez envie », cela veut plutôt dire « le faire si vous y parvenez sans rendre les choses plus difficiles ailleurs dans votre vie ». Si vous travaillez par exemple avec la personne ne vous aimant pas en retour, refuser catégoriquement de communiquer avec elle ne ferait qu'empirer les choses au travail. Faites donc ce qui est de l’ordre du possible pour vous par rapport à la situation.
Arrêtez d'appeler, d'envoyer des e-mails et SMS ou toute autre forme de contact avec la personne. Si c’est elle qui vous contacte, soit vous ne répondez pas, soit vous déclinez poliment une invitation à converser ou à passer du temps ensemble. Cela aidera à mettre de la distance entre vous deux rapidement, ce dont vous aurez besoin pour commencer à passer outre vos sentiments.
Ayez des excuses prêtes pour décliner les offres de la personne vous invitant à passer du temps ensemble. Si vous voyez la personne dont vous êtes amoureux sur une base régulière, vous pouvez être invité, par exemple pour prendre un verre après le travail avec d'autres collègues. Déclinez ces offres en expliquant que vous êtes trop fatigué ou trop occupé, que vous le soyez vraiment ou non. Encore une fois, l'objectif est de mettre le plus d'espace possible entre vous deux. Si vous refusez à chaque fois, la personne cessera finalement de demander au bout d’un certain temps.

2 Listez les défauts et les problèmes. Une fois que vous êtes moins en contact avec la personne que vous aimez, consolidez cette nouvelle distance en examinant les raisons pour lesquelles une relation n'aurait jamais fonctionné de toute façon. Commencez par la plus évidente : la personne que vous aimez ne vous aime pas en retour. Aucune tentative de convaincre la personne n'aurait changé quelque chose à cela : l'émotion l'emporte sur la raison quand il s'agit d'amour et de romance. À partir de là, ajoutez davantage de raisons à votre liste.
Mettez d'abord l'accent sur les problèmes potentiels avec la relation. Notez des choses banales comme les conflits d'horaire. Pensez à la gêne avec des amis communs, parents et collègues. Pensez également à des amis que la personne a que vous n'aimez pas et puis imaginez d'avoir à passer du temps en leur compagnie.
Ajoutez des défauts pour remplir la liste. Il est tentant de se contenter d'énumérer vos défauts, mais ce n’est pas le moment : pour commencer, cela vous ferait du mal pour une relation qui n’a jamais eu lieu. Au lieu de cela, pensez de façon critique à la personne que vous aimez. C'est difficile, mais c'est une bonne pratique. Pensez à des habitudes gênantes, des points de vue avec lesquels vous n'êtes pas d'accord et des moments où vous avez été déçu par des paroles ou des actions de cette personne.

3 Mettez un point d'honneur à remarquer d'autres personnes. Étant donné que vous ne passez pas du temps personnel avec l’objet de votre amour, il est important de commencer à remarquer combien d'autres personnes intéressantes il y a tout autour de vous. Il est vrai que vous avez peu de chances de ressentir une étincelle avec la plupart d'entre elles, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas apprécier une voix agréable, de belles fesses ou une conversation intéressante. Faites un effort pour vous concentrer sur les attraits des personnes que vous voyez et rencontrez. Sous peu, vous verrez qu'il y a finalement beaucoup de place dans votre cœur pour tomber amoureux d’une autre personne.
Ne vous inquiétez pas de trouver quelqu'un d'autre de qui tomber amoureux pour le moment. À ce stade, prouvez-vous simplement à vous-même que vous pouvez être fortement attiré par quelqu'un d'autre que la personne dont vous étiez amoureux.

4 Laissez le temps au temps et allez de l'avant. Les rêves romantiques inachevés ont une drôle de façon de s’évanouir et d’être balayés lorsque vous arrêtez de les nourrir. Toutefois, en arriver là prend du temps. Tenez-vous-en donc à votre plan : faites de la place pour d'autres personnes, restez loin de celle pour qui vous aviez craqué et rappelez-vous ses défauts, ainsi que les problèmes potentiels qu’une relation aurait engendrés, lorsque vous avez un petit coup de blues. Un jour, vous vous réveillerez et réaliserez que cela ne vous brise plus le cœur de penser à cette relation que vous vouliez et que vous êtes impatient de vivre une nouvelle aventure à la place.
Il est probable qu'en l'absence d'une relation réelle avec la personne que vous aimiez vous finissiez par regarder en arrière et vous rendre compte que vous ne l'aimiez en fait pas du tout : vous étiez juste intensément attiré. Il est difficile de vraiment, vraiment, aimer quelqu'un lorsque c'est à sens unique. Habituez-vous à ce fait pendant que vous travaillez à enfin en prendre conscience.

Méthode 1 sur 2: Arrêter d'aimer quelqu’un ne vous aimant pas
Méthode 2 sur 2: Oublier un ex


1 Mettez l'accent sur la différence entre « aimer » et « être amoureux ». Quand vous avez une longue histoire avec une personne, il est difficile d'imaginer que vous cesserez un jour de ressentir une sorte de lien particulier avec elle, même si vous savez que vous ne voudrez plus jamais la fréquenter à nouveau amoureusement. C'est normal. La difficulté, c'est de comprendre que même si vous aimez toujours quelqu'un, vous pouvez finir par ne plus être amoureux de lui. Essayez de saisir cette différence de sorte à être plus en paix avec vos sentiments subsistants, sans penser qu’ils soient indicatifs d'une étincelle qui n'existe de toute façon plus.
Pensez en termes de parenté. Vous aimez vos parents et frères et sœurs, mais vous ne diriez jamais que vous êtes amoureux de l'un d'eux. Il existe d'autres types d'amour en dehors de l'amour romantique. Il est normal de se rappeler quelqu'un avec tendresse et d'admettre qu'une partie de vous l'aimera probablement toujours, aussi longtemps que vous pouvez être clair avec vous-même que ce soit une sorte d'amour familial. Tout sur quoi vous devez vous concentrer est d'oublier la partie « être amoureux » de l'équation.

2  Prenez de la distance. Une rupture est dévastatrice pour les deux parties et vous allez avoir besoin de temps et d'espace loin de votre ex pour y faire face avec succès. Au niveau le plus élémentaire, cela signifie couper contact avec votre ex et éviter de passer plus de temps en sa compagnie que nécessaire. Malheureusement, parfois, votre ex ne sera pas en mesure de prendre le même engagement. Si votre ex continue de vous contacter, rencontrez-vous dans un endroit neutre et dites-lui explicitement d'arrêter.
Soyez clair et ferme. Cela peut être difficile et déchirant sur l'instant, mais c'est préférable pour vous deux. Rappelez-vous, vous n'allez pas vous remettre ensemble : vous avez rompu pour une raison après tout (et peut-être même pour plusieurs raisons). Peu importe ce que votre ex dit, de la distance et du temps loin de l'autre sont bons pour vous deux sur le long terme. Si la personne n'est pas assez forte pour accepter cela, vous devrez être assez fort pour vous deux.
Soyez civil. Ne partez pas au quart de tour : en clair, n’attaquez pas votre ex parce qu’il vous contacte d’une manière ou d’une autre et ne vous lamentez pas à ce sujet. Au lieu de cela, assumez la responsabilité. Dites des choses comme : « J'ai vraiment besoin de temps loin de toi pour guérir, je ne peux pas supporter de te voir ou de te parler pour le moment. » Maintenez l'attention sur vous et ce dont vous avez besoin, plutôt que d'accuser ou de blâmer votre ex.

3  Écrivez sur la rupture. Peu d’événements de la vie sont aussi écrasants qu'une rupture se prolongeant après une longue et proche relation. Écrire est ainsi un outil utile pour sortir des pensées et des émotions de votre tête et clairement les organiser afin de pouvoir mieux y faire face. Décrivez donc comment vous vous êtes senti quand les choses étaient à leur plus bas et comment vous vous sentez lorsque la pensée de la rupture revient vous hanter. Notez tout ce que vous pouvez faire pour rendre le fardeau plus facile à supporter.
Faites une liste de tout ce que vous n'aimez pas à propos de votre ex et ajoutez quelque chose à chaque fois que vous y pensez, même si vous avez déjà un élément similaire. Ne vous attardez cependant pas sur cette liste : la haine est inutile et dommageable pour votre propre psyché. À la place, utilisez-la simplement comme un moyen d'évacuer et comme un rappel clair des raisons inévitables de la rupture lorsque votre résolution d’oublier votre ex chancelle.
Si vous êtes complètement submergé par une expérience, notez la, puis déchiquetez ou brûlez le papier. Cela permet de vous la sortir de l’esprit.

4 Occupez-vous autrement. L'absence d'un partenaire dans votre vie a probablement laissé un vide dans votre emploi du temps quotidien. Remplissez-le avec des choses qui n'ont rien à voir avec la rupture ou votre ex. Il est normal de passer du temps à se morfondre ou à réfléchir, mais il est très facile de se retrouver vautré dans vos sentiments négatifs sans un plan pour vous garder occupé.
Exercez-vous davantage. L'exercice physique est un moyen éprouvé de réduire la mauvaise humeur : il peut même lutter contre la dépression clinique, dans certains cas. Exercez-vous autant que vous le pouvez, tant que cela reste à un niveau sain, autant de jours par semaine que vous le pouvez.
Socialisez davantage. Recontactez de vieux amis ou faites-vous-en de nouveau en rejoignant des clubs et en vous rendant à des événements : quelle que soit la façon dont vous envisagez votre vie sociale, mettez un point d'honneur à augmenter le temps que vous passez autour de personnes qui vous apprécient. Savoir que vous avez encore une place dans votre environnement social remet du baume au cœur.
Passionnez-vous. Pour quoi que ce soit, tant que vous pouvez y passer du temps et voir des résultats constructifs. Votre passe-temps vous aidera à vous en sortir en canalisant une grande partie de votre énergie et de vos pensées dans quelque chose de créatif et positif. Même pratiquer de nouveaux styles de maquillage peut fonctionner, à condition de prendre le temps de travailler dessus.

5 Rencontrez de nouvelles personnes. Finalement, il est temps de sortir et de commencer à nouveau à fréquenter des personnes. Ne vous précipitez toutefois pas en la matière : il n'est pas juste d'utiliser quelqu'un pour « rebondir » et cela vous empêche de faire face correctement à vos sentiments. Cependant, une fois que vous êtes en mesure de contrôler vos émotions lorsque vous repensez à votre ex, rien ne vous aidera davantage à stimuler votre esprit que d'aller en rendez-vous galants avec de nouvelles personnes.
Assistez à autant de fêtes et d'événements sociaux que vous le pouvez. Si vous ne connaissez pas de gens organisant des fêtes, cherchez des soirées dansantes et autres événements communautaires gratuits ou pas chers et prévoyez d'y assister. Mettez-vous sur votre 31, vous ne savez jamais qui vous pourriez rencontrer…
Inscrivez-vous à un service de rencontres en ligne. Les services gratuits sont de loin préférables, puisqu'il n'y a aucune garantie de rencontrer quelqu'un avec qui vous accrocheriez vraiment. Cela dit, les sites de rencontres en ligne sont un excellent moyen d'organiser des rendez-vous et de tester à nouveau les eaux sans avoir à s'engager dès le départ. Sortez donc en rendez-vous et essayez d'y prendre du plaisir.

Conseils
Plus de temps vous pouvez passer loin de la personne que vous aimez, plus vous aurez de facilité à apprendre à cesser de l’aimer. Au lieu de vous incliner devant la volonté de la personne et de vous torturer, n’hésitez donc pas à refuser ses diverses invitations, quitte à passer pour quelqu’un d’asocial : pensez d’abord à vous !


C'est bien beau de vous distraire par des activités simples et passives comme la télévision, les films et les jeux vidéo, mais ne négligez pas les loisirs constructifs et le fait de socialiser afin de passer moins de temps à végéter.

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L'amour ... une émotion mixte
http://redpsy.com/guide/amour.html

Sur le même continuum émotif:
Sympathie, attachement, tendresse, affection, chérir, adorer, passion...


Des exemples

J'aime la justice et l'honnêteté.
Je suis une passionnée de la nature.
J'aime mes parents.
J'aime profondément ma femme.
Je suis follement amoureuse.
Qu'est-ce que l'amour ?

L'amour est un mouvement affectif spontané vers un être qui nous procure une satisfaction. Cet attrait émotif peut s'appliquer à une personne, un objet ou même une idée. On peut aimer intensément son enfant, un endroit, ou les manifestations de courage, pourvu qu'on y trouve des satisfactions spéciales. On peut même éprouver de l'amour lorsqu'on n'a encore que l'espoir d'une satisfaction, un potentiel de bonheur.

L'amour n'est pas une émotion en soi; c'est une expérience émotive complexe qui comprend plusieurs émotions. C'est peut-être même la plus complexe de toutes les expériences émotives. On y retrouve souvent, par exemple, de la joie, de l'attrait ou du désir, de la tendresse, de l'estime, de l'attachement, etc. L'expérience de l'amour inclut aussi bien souvent de la colère ou du ressentiment ainsi qu'un sentiment de vulnérabilité.

Ce qui demeure constant toutefois, dans les différentes expériences d'amour, c'est le bien être ou le bonheur que nous procure l'être aimé. Plus précisément, nous considérons comme "bons pour nous" les êtres et les réalités qui suscitent notre amour. C'est parce que nous les percevons, plus ou moins explicitement, comme aptes à répondre nos besoins. Qu'ils y répondent déjà ou qu'ils soient porteurs d'une promesse de satisfaction, ils demeurent, subjectivement, une source de bonheur.

Les amours fortes et profondes sont, quant à elles, empreintes d'estime. Elles ont sur nous un effet d'élévation. Les personnes qui l'inspirent ont un effet stimulant; à leur contact, nous sommes portés à être de meilleures personnes, à exploiter davantage nos ressources, à nous dépasser.

Parfois on confond l'amour en imagination avec un amour réel. L'expérience subjective de l'adolescente amoureuse du chanteur populaire ressemble à l'amour par les émotions qui en font partie et par leur intensité, mais il manque un ingrédient essentiel: le contact réel avec l'être aimé. La satisfaction éprouvée est déclenchée par les fantasmes uniquement. Comme simulation pour découvrir l'expérience amoureuse, il s'agit d'une méthode extrêmement utile et d'un bon apprivoisement de l'intensité affective.

L'amour romantique est une autre expérience qu'il faut distinguer de l'amour réel. Dans cette forme de relation, l'important est le plaisir d'être aimé et non l'amour de l'autre pour ce qu'il est. Je me délecte de son penchant pour moi et des les avantages qu'il me procure: marques d'attention, réactions fortes à ma présence, sentiment d'être désirée, etc... C'est l'effet de son regard sur moi qui me satisfait et non le contact réciproque. Que l'homme ou la femme en soit l'objet, c'est le regard admiratif de l'autre qui constitue l'essentiel de la relation.

Comme l'illustre la série d'exemples présentée plus haut, on se sert du même verbe, "aimer", pour exprimer différents genres d'attraits. Il s'agit toujours essentiellement de la même expérience d'amour, mais les dimensions impliquées et l'intensité des émotions varient énormément.

Exemple #1.
J'aime la justice et l'honnêteté: ce sont des valeurs importantes à mes yeux. Je suis satisfaite lorsqu'elle sont exercées; je réagis né gativement lorsque elles ne le sont pas.

Exemple #2.
Mon contact avec la nature me procure toutes sortes de satisfactions. J'éprouve divers sentiments qui expliquent le plaisir qu'elle me procure: plaisir esthétique, émerveillement devant la force, la fragilité et les subtilités du vivant, jouissance sensuelle dans certaines activités, joie des nombreux ébats physiques qu'elle permet, etc... Au total, la nature me fournit la possibilité de répondre à plusieurs besoins

Exemple #3.
Mon amour pour mes parents est composé de divers sentiments. Je suis attachée à eux; je tiens à notre relation et j'éprouve de l'affection pour eux. Il se pourrait que mon amour contienne aussi de l'estime pour ce qu'ils sont et de la reconnaissance à l'égard de ce qu'ils ont accompli pour moi. Mais il se peut aussi que mon amour recouvre uniquement une sorte de compassion pour eux, avec une propension à leur faire du bien.

L'amour recouvre donc à diverses réalités émotives. Lorsqu'il s'applique à des êtres vivants, il implique habituellement une certaine dose d'affection.

Exemples #4 et #5.
L'amitié, l'amour, l'amour passion sont des variations sur le même continuum. Ils expriment, comme les autres formes d'amour, la valeur nourricière de l'objet pour nous. La passion peut être vécue pour une personne mais aussi pour une activité. Ce que ces deux objets d'amour ont en commun, c'est la capacité de remplir un grand besoin et la manière agréable par laquelle ils le remplissent.

Ainsi, ma passion pour un homme est déclenchée par l'intense agrément de nos contacts physiques et sexuels. Elle est sous-tendue par mon intense besoin d'être aimée de même celui de confirmer ma valeur comme femme en faisant un effet puissant sur un être qui me plaît. De même, mon immense amour pour cette femme repose sur le bien-être inégalé que j'éprouve en sa présence. C'est la seule personne qui m'ait jamais acceptée telle que je suis! En sa présence j'ose être et cela est pour moi plus précieux que quoi que ce soit d'autre.

Par ailleurs, ma passion pour la planche à voile s'explique par la satisfaction intense que j'ai à composer avec des éléments de la nature qui font appel à ma force subtile, mon agilité et mon sens de l'é quilibre. Ce sport englobe en plus mon amour de la nature et le plaisir sensuel du contact avec l'eau, l'air et le vent. De plus, et ce n'est pas là la moindre des choses, il me permet d'admirer en me confondant avec elles, la beauté puissante de la nature qui se manifeste dans la force de la mer, la puissance des vagues et des tempêtes. Ces situations me transportent et j'adore cette sensation forte.

À quoi sert l'amour ?

L'amour est un indicateur de besoins. Il révèle parfois la présence de besoins cruciaux, d'autres fois celle de besoins moins urgents comme des aspirations. Il révèle aussi qu'on croit, à tort ou à raison, trouver auprès de l'être aimé la satisfaction de ces besoins. C'est le cas, qu'il s'agisse de l'amour pour une satisfaction potentielle ou réelle.

L'amour d'un être potentiellement nourrissant

Le besoin d'être reconnu comme être sexué et le besoin de contacts physiques de l'adolescent sont forts et même envahissants. Ce dernier est prêt à jeter son dévolu sur le premier inconnu qui, à première vue, présente des caractéristiques qui laissent croire qu'il pourrait combler ces besoins. Il est beau donc attirant, fort donc capable d'avoir un ascendant sur moi, sûr de lui donc pouvant être affirmatif et rassurant, etc...

Le besoin impérieux d'être aimé ou confirmé dans sa capacité d'avoir un impact sexuel n'est pas spécifique à l'adolescent. On le retrouve aussi chez la personne qui recherche le coup de foudre. Celle-ci voit, dans l'attrait intense et spontané, la preuve irréfutable qu'il peut trouver tout ce qu'il recherche pour répondre à ses besoins affectifs. La dé couverte éventuelle de la personne réelle entraîne souvent le dé senchantement. Le coup de foudre est le prototype de l'amour d'une personne pour son potentiel de satisfaction.

Aimer dans une relation toxique est un autre exemple de l'amour d'une personne pour son potentiel de satisfaction. Cet attrait est incompré hensible sans l'éclairage du phénomène du transfert. Dans cette situation celui qui aime tente d'obtenir de l'autre des confirmations essentielles à son identité. Habituellement ses tactiques sont infructueuses (voir " Conquérir la liberté d'être soi-même" pour en savoir plus).

L'amour pour une relation ou une activité réelle

L'amour est la réaction au fait d'obtenir la nourriture affective que nous cherchons dans une relation. L'amour d'une activité exprime la satisfaction qu'elle nous procure sur des dimensions importantes de notre vie. Selon son intensité et la qualité de la satisfaction, l'amour prend la forme de sympathie, d'affection et peut aller jusqu'à la passion.

Il est utile de préciser sur quoi porte notre amour si on veut y voir plus clair. En spécifiant ce que l'on aime on peut identifier plus facilement les besoins auxquels il répond ou les aspirations qu'il é veille en nous. On peut aussi cerner son besoin en identifiant les genres de satisfaction que nous procure le contact avec la personne ou l'objet aimé.

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L'amour à distance, on trouve ça compliqué et, surtout, a priori moins sérieux et solide qu'une relation dite "normale" (comprendre : habiter dans la même ville que son compagnon). Nous osons l'affirmer haut et fort : l'amour à distance reste difficile d'un point de vue logistique, mais il n'en demeure pas plus voué à l'échec. L'amour peut conduire à de grands succès..
Source: http://www.aufeminin.com/vie-de-couple/amour-a-distance-s1581234.html

Certes, au temps des rois de France, vivre une relation avec une personne qui habitait de l'autre côté du pays relevait de l'impossible. Trop de guerres, trop de séparations, trop de têtes coupées. Et surtout, des moyens de communication quasi inexistants (non, on ne croit pas à l'efficacité garantie d'un pigeon voyageur). Aujourd'hui, merci aux petits génies de l'informatique et des télécom, et aux voyages à prix réduit. Se déplacer ne coûte plus un rein et communiquer avec le bout du monde deviendrait presque commun. Appels, messagerie instantanée, photos, mails. Autant d'applications gratuites qui œuvrent pour la survie de nos relations. Une relation d'amour à distance devient alors une option plus qu'envisageable, et très bien vécue. Toujours pas convaincue ? A la rédac', on se charge de vous faire changer d'avis..

L'amour à distance peut marcher : la preuve scientifique
Une étude sino-américaine de 2013 réalisée par International Communication Association démontre que l'amour à distance durerait plus longtemps que les autres. Et serait surtout plus solide. Pour arriver à cette conclusion, Crystal Jiang de la City University de Hong-Kong et Jeffrey Hancock de l'Université de Cornell ont interrogé un panel de couples (certains en relation à distance, d'autres habitant dans la même ville et d'autres encore en concubinage) sur leur manière de communiquer. Conversations, sms, appels, tout a été passé au crible.

​Résultat formel de l'enquête : les couples vivant loin l'un de l'autre semblent plus proches et réussissent à s'ouvrir à l'autre plus facilement. "[Ils] demeurent plus à même de se confier, de partager des moments d'intimité", explique Crystal Jiang. L'étude indique également qu'aux Etats-Unis, 3 millions de couples mariés sont géographiquement séparés, idem pour 50% des étudiants. Une analyse rassurante pour tous ceux qui expérimentent, depuis longtemps ou non, l'amour à distance. Surtout quand on sait que, à cause du travail ou des études, de plus en plus de couples vivent leur relation ainsi.

Pourquoi on en vient à accepter ?
Une relation à distance... par romantisme

Le romantisme ne colle pas tellement avec l'image de dynamisme et d'indépendance que l'on aime associer à la femme moderne. Pourtant, quoi de plus romantique que de voir aboutir cette histoire que d'aucuns croyaient impossible ? Et celle au cœur de la relation à distance tend à idéaliser sa rencontre, son histoire, son amoureux. Avouons-le, nous aimons ce côté "amour de l'impossible" qui nous pousse à croire que cette histoire-là peut faire tomber tous les préjugés.

Par amour
Si la femme du XIXe siècle se détache de l'icône de Pénélope qui attend sans bouger que l'homme de sa vie daigne revenir au bercail, elle n'en reste pas moins humaine. On rencontre l'homme idéal à un mois de son départ en voyage (ou inversement juste avant de rentrer au bercail après un long séjour ailleurs), et on s'obstine parce que Cupidon a sévi très fort. On est comme envoûtée, et rien à faire, l'éloignement n'éteint pas la flamme. On sait que cela va engendrer des difficultés, mais on se dit que les sentiments doivent vaincre...

Pour les retrouvailles
Un moment assez particulier que l'on attend toujours avec impatience. On angoisse, on frémit, on sent les fameux papillons dans le ventre, on se pose un tas de questions. C'est l'occasion de partager ses angoisses à deux avec son amoureux distant, et de se rassurer mutuellement avant le jour-J. Et puis les "retrouvailles" au lit en valent aussi la chandelle...

Les 7 clés pour que ça dure
> Avoir confiance

Clé universelle d'une relation saine, la confiance en l'être aimé (et loin) permet surtout de ne pas passer ses nuits à se morfondre en se persuadant que "si, il voit une autre fille, je le sens !". Certes, avoir confiance n'effacera pas les quelques doutes passagers, et humains, de votre esprit. Mais votre conscience reprendra vite le dessus car, de toutes façons, vous lui faites CONFIANCE.
> Communiquer
Et le plus possible ! Comme les calins restent hors de portée, on s'envoie des mots doux par téléphone/mail/chat. Plus aucune excuse de nos jours : la WiFi révolutionne la communication, on peut donc s'appeler et s'écrire gratuitement. Pour ceux qui se trouvent dans un no man's land déconnecté, pourquoi ne pas s'écrire de vraies lettres d'amour ?
> Cultiver la complicité
Les petites blagues et sobriquets de couple demeurent plus que jamais de rigueur. Même si l'on vit (très) loin, on se doit d'entretenir une vraie complicité, avec douceur. Après tout, dans amour à distance, il y a "amour" !
> Entretenir le désir
Pas facile de maintenir le désir dans un couple qui ne se voit que par périodes. Alors on préserve la flamme en rusant. Photos "olé olé" parée de nos plus beaux dessous (ou non...), amour au téléphone, ou même session "hot" sur Skype pour les plus gourmands. On ose pour le bien du couple !
> Garder son rythme de vie
On planifie ses RV connectés autour de son emploi du temps et non le contraire. S'il vous aime, votre amoureux comprendra que vous avez aussi une vie quotidienne. N'oubliez pas qu'il doit respecter vos habitudes. Cela permet en outre de ne pas s'oublier soi-même. Que ce soit au niveau de la carrière, ou des amis.
> Faire des compromis
Bien sûr, si Bibiche a aussi des impératifs, il convient de les respecter de votre côté. Sachez être magnanime car la distance peut aussi se révéler source de malentendus. Et quand vous vous retrouvez (enfin !), ne jouez pas la sauvage, consacrez votre temps à votre chéri. Les retrouvailles constituent un moment crucial. Et vos copines peuvent bien attendre quelques jours.
> Se projeter
Faire des projets et y croire reste l'une des recettes magiques d'une relation à distance. Parce qu'on est loin, on a besoin de s'accrocher à un week-end en amoureux, un voyage ou pourquoi pas un emménagement dans la même ville ?

Les raisons d'un échec
Vivre une relation à distance nécessite une grande force de caractère... des deux côtés. Il ne s'agit pas de foncer tête baissée à sens unique. Or, il arrive que malgré tout, l'histoire ne survive pas.
On idéalise trop. La distance transforme parfois la piètre réalité. On rêve son histoire, on imagine ses retrouvailles, on interprète telle ou telle parole de son amoureux lointain et très vite, les deux tourtereaux empruntent des chemins divergeants.

Loin des yeux, loin du cœur ? La détermination n'est pas une caractéristique phare de votre personnalité. En l'absence de l'autre, le doute s'installe, et vos sentiments s'évaporent à vitesse grand V. Mais pour faire durer une relation à distance, il faut vous montrer droite dans vos bottes, ne pas vous laisser tenter par le premier bellâtre qui vous drague et votre amour n'en ressortira que plus fort.

Par Pauline Machado

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Emménager avec ton mec? les 10 galères

Source

C'est la belle vie : tu ne dîneras jamais seule, il sera toujours là pour des câlins et tu pourras lui piquer son sweat quand ça te chante. Mais découvre les 10 galères qui t'attendent si tu dis oui à la vie en couple !

Choisir la déco
Vous n'êtes jamais d'accord, tu veux un tapis ethnique et lui n'en veut pas, tu veux accrocher des tableaux et lui non. Il n'aime rien comme toi alors choisir la déco n'est pas une mince affaire

Tu dois faire de la place pour ses fringues
Sors toi de la tête qu'une étagère lui suffira ! Entre sa collection de Stan Smith et ses costumes de travail, tu ne sais même pas où tu vas pouvoir ranger tes vêtements.

Tu n'as plus de place dans le lit
Avant d'emménager avec lui, tu pouvais dormir en étoile de mer les doigts de pied en éventail, aujourd'hui tu passes tes nuits à tirer la couette et recevoir des coups par surprise.

Tu multiplies tout par 2
Courses, vaisselles, linge : qui dit vivre à deux dit multiplier les choses par deux. Et macho comme il est, le voir démarrer une machine relève du miracle.

Tu commences à devenir l'un de ses potes
Un vendredi soir devant un match de foot ? Tu t'y fais. A force de vivre comme un mec, tu commences à devenir l'un de ses potes

Tu dois supporter les trucs de mec...
Les caleçons qui traînent, la main dans le pantalon... Même si ça t'énerves, tu ne peux rien y faire ! Après tout, il supporte bien ton maquillage étalé dans la salle de bain et tes vernis en pagaille.

...et les soirées entre mecs
Call Of Duty et les soirées FIFA n'ont plus de secrets pour toi... Résultat : tu as fini par péter un câble en pleine partie de poker entre mecs.

Tu n'as plus d'intimité
Avant la vie à deux, tu pouvais au moins faire semblant d'être glamour. Aujourd'hui ton mec connaît tout de toi : des séances d'épilation au passage sur la cuvette des toilettes.

Sérieusement mec, allume une bougie !

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L'amour, c'est…
Offrir des fleurs sans raison.
Aimer l'autre, surtout démaquillé(e).
Faire le petit quelque chose qui fait la différence entre être bien et être très bien.
Mettre son nez dans l'oreiller de l'autre lorsqu'il est parti.
Accepter l'importance d'une distance temporaire.
Trouver agréable de faire la vaisselle parce qu'on est ensemble.
Savoir rigoler ensemble, l'un de l'autre.
Téléphoner, dire je t'aime, et raccrocher.
Effleurer l'aura de l'autre, sans le toucher physiquement.
Se voir avec de nouveaux yeux, tous les jours
Prendre le rasoir de l'autre sans se faire chicaner.

 

https://www.habiter-autrement.org/

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